Depuis quelques années, le secteur financier est en pleine transformation, poussée par les attentes de la population sur la responsabilité environnementale. Alors que tout a commencé avec l’apparition des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance), popularisé par Kofi ANNAN en 2004-2005 durant son mandat de secrétaire général des Nations Unies, de nombreuses modifications et obligations poussent pour plus de transparence des acteurs des marchés financiers.

Retour sur l’historique de ces évolutions

La conscience environnementale et écologiste étant de plus en plus présente dans la société, c’est tout naturellement que l’environnement réglementaire suivit cette tendance. Ainsi, en 2016, naquit le label ISR créé par le ministère de l’économie et des finances. Il permettait de distinguer les fonds ayant une bonne classification selon les critères ESG. Son objectif : permettre aux épargnants de choisir leurs placements en connaissance de cause et selon leurs convictions. Ce label, sous la gouvernance d’un comité de 13 membres, est en perpétuelle évolution afin de continuer à promouvoir l’investissement socialement responsable.

Comment éviter le « Greenwahing » ?

Malheureusement, ces espoirs honorables sont parfois douchés par des pratiques trompeuses, appelées du « Greenwashing ». Cela consiste à communiquer de manière abusive sur des pratiques vertueuses ou sur une responsabilité environnementale en contradiction avec les pratiques réelles de l’entreprise. Pour éviter cela, le règlement européen dit SFDR (Sustainable Finance Disclosure) est entré en application le 10 mars 2021. Cette réglementation a pour but d’harmoniser et renforcer les obligations de tous les acteurs du monde financier. Ils sont dorénavant tenus de publier des informations précises relatives à leurs politiques d’investissement. Deux types de produits financiers sortent du lot à travers cette obligation, en présentant des caractéristiques extra-financières spécifiques. Il s’agit des produits dit :

• Article 8 : promouvant des caractéristiques environnementales ou sociales,
• Article 9 : lorsqu’ils poursuivent un objectif d’investissement durable.

Afin de cadrer cette réglementation et d’introduire un système de classification lisible, la commission européenne a mis en place le « règlement Taxonomie ». Celui-ci régit tous les critères permettant de qualifier les activités économiques et justifier leur qualité durable et responsable ou non.

Dans un monde financier en perpétuelle évolution où chacun a ses propres convictions, de nombreux critères doivent être évalués pour investir son argent. Il est primordial de se faire accompagner par des spécialistes. Les conseillers financiers de Wealth A7 sont là pour vous accompagner. Contactez-nous !