Dans la continuité des décisions gouvernementales mises en œuvre, et notamment la taxonomie évoquée dans notre article du 16 juin 2023 ; le monde financier apporte de plus en plus d’importance au développement durable. Que ce soit pour les investisseurs privés ou les institutionnels, la préoccupation environnementale est prégnante de nos jours.

Comment cela influe sur les investisseurs institutionnels ?

Compte tenu de leur poids sur les marchés financiers, ces investisseurs que sont les fonds de pension, les compagnies d’assurance ou les Organismes de Placement Collectif (fonds d’investissements gérés par des sociétés de gestion) ont une place fondamentale ! Deux approches existent :

• La première consiste à se désengager, donc vendre les participations, des entreprises les moins vertueuses ou les plus émettrices de « carbone ». De fait, une vente de titres par ces investisseurs majeurs est considérée comme un mauvais signal sur les marchés et peu entraîné la chute de la valeur de l’entreprise en bourse. Ce genre de situation peut s’avérer dramatique pour les entreprises. C’est pour éviter ces écueils que beaucoup d’entreprises vont plus loin que ce qu’impose la loi, même si parfois cela s’apparente plus à du « greenwashing ».
• La seconde est une démarche plus active dans la décarbonation. En effet, dans ces cas-là, l’investisseur va conserver voire renforcer sa position sur le titre afin d’avoir un poids conséquent dans l’entreprise et influer sur la stratégie de décarbonation mise en place. Grâce à cela, ils peuvent mettre des indicateurs en place, fixer des objectifs, qui intègrent également l’impact social de la transformation attendue, et suivre les résultats. Cette méthode se développe et pousse les fonds à posséder moins de « positions » mais de plus importantes.

C’est une transformation significative puisque ces fonds passent d’actionnaires « passifs » à une gestion active de leurs titres.

Le comportement des investisseurs particuliers

Pour les particuliers, c’est forcément différent puisqu’il est compliqué pour eux d’influer sur les décisions prises par les entreprises qui peuvent « peser » jusqu’à des dizaines voire centaines de milliards d’euros. C’est à partir de là que sont apparus les fonds dits article 8 et article 9 qui considèrent des critères sociaux et environnementaux. Les investisseurs avaient donc la possibilité de placer leurs fonds sur des entreprises prenant en compte ces enjeux environnementaux. Malheureusement, des dérives ont vu le jour et c’est ici qu’interviennent les lois mises en place par les autorités françaises et européennes. Afin de protéger les épargnants contre des pratiques douteuses et notamment du « greenwashing », des gardes fous ont été mis en place et permettent à tout un chacun d’investir en sachant que ses fonds iront bien à une entreprise vertueuse.

C’est bien cette dynamique, au travers des fonds d’investissements gérés, que les investisseurs particuliers auront le plus de pouvoir d’influence sur les stratégies menées par les entreprises.

Dans ce contexte de préoccupation environnementale, le monde financier s’adapte. Il est aujourd’hui tout à fait possible d’investir tout en respectant ses valeurs. Pour faire le bon choix et saisir ces opportunités, l’équipe des conseillers financiers de Wealth A7 peuvent vous accompagner. Contactez-nous !

Dans un monde qui bouge, Wealth A7 est là pour donner vie à vos envies.