L’obligation est un actif qui rentre de plus en plus dans les mœurs. Dans le contexte actuel, la maîtrise de ses rouages est d’autant plus importante. Mais de quoi s’agit-il réellement ? Quel est l’impact de la situation actuelle sur cet investissement ? Voici des explications.

Quelques généralités sur les obligations

Sans le savoir, de nombreux investisseurs français sont impactés par le marché des obligations. En effet, les intérêts générés par le fonds euro, qui est la « poche » sécurisée du contrat d’assurance-vie, sont liés aux rendements des obligations. Pourquoi ? Car même si chaque assureur propose son propre fonds euro, la garantie obligatoire du capital les pousse à investir sur des actifs peu volatiles et peu risqués. C’est pourquoi en pratique, ils sont composés en moyenne d’environ 80% d’obligations. Pour limiter le risque, il s’agit principalement d’obligations d’Etats appelées OAT (Obligations Assimilables du Trésor) ou d’obligations de grandes entreprises solides.

Plus concrètement, qu’est-ce qu’une obligation ?

Contrairement à une action qui est une part d’une entreprise, une obligation est une part de la dette de l’entreprise ou de l’Etat qui l’a émise. Ce titre de créance a un fonctionnement qui s’approche d’un prêt In Fine. C’est-à-dire que l’investisseur va « prêter » ses fonds, au travers de son investissement, sur une durée déterminée. Durant cette période il percevra des intérêts, appelés coupons, à intervalles réguliers (mensuellement, trimestriellement, annuellement…). A l’échéance, le prêt doit être intégralement remboursé par l’Etat ou l’entreprise.

Les critères principaux d’une obligation sont donc le taux d’intérêt, la durée, la qualité de l’émetteur. Tout est lié car il s’agit d’une approche globale. Par exemple, lorsqu’une jeune entreprise en phase de croissance lève des fonds via des obligations, elle proposera des taux d’intérêts élevés pour compenser un risque de défaut plus élevé que celui d’une entreprise très réputée et solide financièrement, toute chose étant égale par ailleurs.

Quel est l’impact de l’inflation sur le marché des obligations ?

Aujourd’hui, les Etats ou entreprises qui émettent des obligations sont contraints de proposer des taux de rendements élevés car supérieurs à l’inflation actuelle. Le contre-coup de cette augmentation est la baisse de la valeur, sur le second marché, des obligations émises « hier ». Pourquoi ?

Si l’Etat Français émet aujourd’hui une obligation qui vaut 100 € et la rémunère 4% par an pendant 8 ans, l’obligation émise il y a 2 ans et pour laquelle il reste également 8 ans, rémunérée 1% et qui valait 100 € à l’achat perd de la valeur sur le marché secondaire car la nouvelle obligation est beaucoup plus rémunératrice.

De nombreux critères sont importants pour évaluer la qualité d’une obligation et la pertinence pour l’investisseur. Dans une conjoncture imprévisible, des stratégies existent pour maitriser les risques et optimiser le rendement de ses placements. Les spécialistes en placements financiers du cabinet en Gestion de Patrimoine de Wealth A7 peuvent vous en faire bénéficier, vous accompagner et vous conseiller, contactez-nous !

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