Entre élections européenne et réunion de la Banque Centrale, le début du mois de juin risque d’être agité sur les marchés européens. En effet, le 9 juin ont lieu les élections européennes et le 6 juin se déroulera la prochaine réunion de la BCE. Toujours dans un contexte économique et géopolitique tendu, les investisseurs attendent avec impatience les décisions de la BCE sur la baisse des taux. Comme mentionné dans l’article du 5 avril 2024, malgré une baisse de l’inflation et une stabilisation de l’économie, les dirigeants des banques centrales restent sur leurs gardes pour ne pas se précipiter.

Quels sont les impacts que pourraient avoir les élections européennes ?

En général, ces élections n’ont pas un impact notable sur les marchés, mais cette année, la situation géopolitique étant tendue, certains types de valeurs pourraient connaître des fluctuations. Les valeurs énergétiques sont celles qui pourraient connaître des variations suite aux élections. En effet, l’énergie est le sujet majeur du moment, et l’Europe, ayant pour objectif la neutralité carbone avant 2050, il est nécessaire que des investissements bien plus conséquents soient effectués. Les élections vont donc remettre le sujet sur la table et potentiellement avoir une influence sur ces titres.

Les banques centrales, quelle est leurs visions ?

Il est clair qu’à moyen terme, les banques centrales ne comptent pas réduire drastiquement les taux. D’après les dires de Philip Lane, chef économiste de la BCE, il faut continuer de rester restrictif tout au long de l’année, et la question sera de décider de la vitesse à laquelle les restrictions liées aux taux directeurs pourront être levées.

L’inflation n’étant pas encore totalement maîtrisée, notamment à cause du secteur de l’énergie et du pétrole, qui sont les principaux facteurs inflationnistes de ces dernières années, une baisse trop forte et prématurée des taux pourrait relancer l’inflation.

À court terme, la situation est plus claire et une légère baisse des taux est attendue par les agents économiques. Selon le chef économiste de la BCE, il est temps de réduire les restrictions fortes sans les supprimer pour autant, d’où sa vision à moyen terme. La situation n’est toujours pas assez stable pour commencer une baisse notable des taux en 2024.

La BCE et la FED, des chemins qui se séparent ?

Habituellement, la BCE et la FED suivent toujours des directions similaires quant à leurs prises de décision sur les taux. Mais en ce mois de juin, cela pourrait changer. Pendant que la BCE commence à vouloir baisser certaines restrictions, la FED réfléchit à une remontée des taux par peur d’une reprise de l’inflation. Cette divergence pourra potentiellement avoir un impact sur les marchés.

Dans cette situation d’instabilité, les marchés sont compliqués à comprendre et la volatilité peut être élevée. Adopter une gestion d’actifs sécurisée est plus que primordial. Les professionnels des marchés financiers du cabinet Wealth A7 sont là pour vous accompagner dans tous vos placements. Contactez-nous !

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